Le pays de Dieulefit et la céramique

 

En 1451, Johan Peyronel, potier de terre, arrive à Dieulefit où il bâtit « son atelier d’oulles (marmites) avec four, roue et autres vers les remparts près de la porte du marché. » Première trace d’un potier dans les archives.

Dieulefit en 1833, ce sont 7 159 200 pièces qui sortent des fours de soixante-dix-neuf poteries dont 4 896 000 pour Dieulefit et le reste pour le Poët-Laval. Une cinquantaine de charrettes remplies de poterie partaient tous les jours vers la Vallée du Rhône. Le Pays de Dieulefit exportait sa production principalement vers Lyon, Toulouse et Perpignan. Depuis cette dernière ville, la marchandise a même été exportée en Espagne. Et de Marseille, la poterie dieulefitoise fut embarquée pour les îles. La terre vernissée, avec ses objets de couleur jaune ou verte très caractéristique, s’est fait un nom dans la France entière.
On disait que c’est « du Dieulefit ».

A cette époque environ 3 000 tonnes de bois de pin sont consommées chaque année dans les fours des potiers.
On voit d’ailleurs sur les photos du début du 20e siècle que toutes les collines et montagnes entourant Dieulefit sont totalement dénudées.

Aujourd’hui, une soixantaine de céramistes vivent et travaillent sur le territoire du pays de Dieulefit.

Dieulefit-tourisme.com : Admirer les poteries de Dieulefit et alentour

 


La « Maison de la Céramique du Pays de Dieulefit » joue un rôle important dans la transmission de ce métier d’art notamment par la formation professionnelle qui connaît un réel succès.
Depuis 2009, les stagiaires valident, par un mémoire et une soutenance devant un jury de fin de formation, le titre de « céramiste », enregistré au Répertoire National des Certifications Professionnelles.
La formation tient ses objectifs : sur quatre-vingt-quatorze stagiaires formés soixante-treize sont installés, dont la plupart au pays de Dieulefit.

 

Découvrir les expositions de l’événement:  L’Eté de la Céramique au Pays de Dieulefit

 

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