Projet régional Enfants réfugiés hier et aujourd’hui – accueil, intégration, reconstruction : session 2, année 2017 – 2018
La journée de restitution du jeudi 24 mai 2018 à Dieulefit
Sommaire :
Introd. : les établissements engagés et les préparatifs
1. Déroulement le matin 10h 30-12 h 15
2. Le repas de midi 12h15-13h30
3. Déroulement à la Halle 14h-16h
4. Debriefing et perspectives 2018-2019

Pour cette deuxième session du projet régional, les établissements et classes engagés étaient les suivants :
–  collège Lafayette, du Puy-en-Velay : classe de 4e 4 et FLE (un peu plus de 30 élèves) encadrées respectivement par Christophe Fillère et Cécile Gouttefangeas,
– collège Aimé-Césaire de Vaux-en-Velin, classe UP2A, élèves (25) encadrés par Géraldine Tamet et Marc Jampy, avec l’appui de leur collègue documentaliste,
– collège Ernest-Chalamel de Dieulefit : les 3 classes de 3e sont engagées dans un EPI et, en nombre plus réduit, des élèves du niveau 3e sont engagés dans le projet régional, encadrés par C. Delbos, Mme Douaifia, M. Glapa, S. Mailhes, M. Modéran (Mme Douaifia n’a pu participer à la manifestation) ;
– École (ITEP) de Dieulefit, les élèves volontaires sont accompagnés par J. Montagnat (dr pédagogique), et trois « binômes » : Carole (éducatrice à l’ITEP) et Cathy (maîtresse de l’atelier Arts plastiques à l’ITEP) – Fanny et Yann (éducateurs) – Philippe et Farid (éducateurs).
– PMH a été représentée par MM. F. Barnier, Nadine Soubeyran, B. Delpal. François Nelson (son président) n’a pu être présent lors de cette journée  préparée très efficacement depuis novembre 2017.
Les trois « structures mémorielles » en charge de la bonne gestion du projet sont : La Maison d’Izieu-Mémorial des enfants juifs exterminés / L’association Patrimoine, Mémoire et Histoire du Pays de Dieulefit (PMH) / Le Lieu de Mémoire au Chambon-sur-Lignon. Dominique Vidaud (Izieu), Floriane Barbier (Le Chambon), François Nelson (PMH-Dieulefit) ont assuré le suivi des préparatifs tout au long de l’année scolaire, tandis que Claire Mayeur (Izieu) a assuré l’accueil et la mise en ligne des documents envoyés par les participants, à retrouver sur le lien : https://www.enfances-refugiees.org
Il revenait à Dieulefit (décision du 13 novembre 2017) de prendre en charge la journée de restitution, moment fort de la session, moment de rencontre, d’échanges, aboutissement des travaux menés depuis la rentrée 2017 et volonté de les partager. Cette prise en charge n’a pu être menée à bien qu’avec l’appui constant de la municipalité de Dieulefit, y compris sur le plan financier.

1. Déroulement le matin du 24 mai

La matinée était ainsi organisée : les visiteurs (venus du Puy et de Vaux-en-Velin) sont accueillis à 10 h 30 sur le site de l’École de Beauvallon. Après une sympathique collation, les élèves de Lafayette, de Vaux-en-Velin et de Beauvallon sont répartis en trois groupes, avec l’objectif de mêler au mieux classes de collège, FLE, UP2A et enfants de l’ITEP, puis de faire « tourner » les 3 groupes entre les trois ateliers préparés par Beauvallon :
– un atelier « expo et archives » au lieu dit : la Ferme, pour découvrir l’exposition de PMH (2008) sur Beauvallon et entrer en contact avec une archive
exceptionnelle,
- un atelier cinéma, pour découvrir un film-témoignage, l’interview de Manuel Muñoz, jeune réfugié politique d’Espagne, condamné à mort sous Franco, accueilli à l’Ecole de Beauvallon en 1949, devenu depuis président de l’Association des Amis de Beauvallon (qui gère l’ITEP). Projection de 20 ‘ suivi d’un échange/questions,
– un atelier de plein-air pour présenter la vie de l’École actuelle à travers des éléments historiques : bâtiments, pédagogie institutionnelle (“l’Assemblée de l’école”, “la réunion de charges”, “la cure”, “la coupe de l’arbre” etc…)
Les bus sont arrivés pile à l’heure convenue (après 4 h de trajet pour ceux du Puy …). La collation une fois servie, chaque groupe a gagné à pied le lieu de son premier atelier. Puis la rotation s’est enclenchée sans que l’on prenne trop de retard sur l’horaire.
Les élèves ont été très intéressés par les témoignages contenus dans le Livre d’or (période 1942-1950). Une séquence inspirée du fonctionnement des ateliers à Izieu, à partir de dossiers d’archives.

2. Le moment du repas à Beauvallon

À partir de 12 h 15, les élèves du Puy et de Vaux-en-Velin se sont installés sous les châtaigniers du parc d’entrée de Beauvallon pour prendre leur repas froid.
Les enseignants et les membres de PMH étaient présents, au milieu d’eux. Ce fut l’occasion de d’entamer les premiers échanges sur la visite, sur Beauvallon et les ateliers. Les élèves ont été très intéressés par l’école nouvelle, la pédagogie active, leur lien avec l’accueil des persécutés et exilés en 1938-1944, le rôle essentiel des enfants de l’École dans l’accueil, le sauvetage, l’intégration et la reconstruction des enfants réfugiés- exilés, les récits et témoignages conservés dans le Livre d’or. Les échanges entre les élèves ont été intenses durant les ateliers et tous ont regretté que les enfants de Beauvallon n’aient pu, pour des raisons matérielles, partager repas et jeux sous les châtaigniers, en attendant l’heure du départ vers le centre de Dieulefit et la
Halle (espace culturel
 communal).

3. Déroulement à La Halle (14 h – 16 h)

Les élèves de 3e de Dieulefit ont pris leur repas au collège Chalamel puis se sont rendus avec leurs enseignants à la Halle pour préparer les lieux, le mobilier, leurs panneaux d’exposition. Tout est prêt – à l’heure- pour accueillir les visiteurs du Puy et du Vaux-en-Velin. L’École de Beauvallon, qui ne participe pas aux restitutions de l’après-midi, est représentée par une petite délégation de volontaires. Ils prennent place dans la salle, au milieu des autres élèves. 
La séance de l’après-midi est ouverte par une courte allocution de bienvenue de Madame Christine Priotto, maire de Dieulefit. Elle rappelle le soutien apporté par sa ville au projet régional et la forte implication des Dieulefitois d’aujourd’hui, à travers plusieurs associations, dans l’accueil des exilés du temps présent, un engagement en accord avec l’histoire du Pays et ses traditions de tolérance. Les restitutions (dans l’ordre : Dieulefit, le Puy, Vaux-en-Velin, selon le schéma décidé en novembre 2017) se font en 4 temps : sur la scène, en utilisant l’écran et les équipements scéniques de la Halle, les élèves de chaque établissement présentent leurs travaux (durant 25 minutes), puis, à partir de 15 h 30, la salle (dans laquelle sont présents des témoins, des parents, des représentants d’associations dieulefitoises) dialogue avec les présentateurs restés sur la scène.

A. Le collège Chalamel présente successivement :
- les travaux de l’EPI (enseignement pratique interdisciplinaire), menés par les 86 élèves de 3e (en partenariat avec un collège des États-Unis, Roosevelt Middle School, se trouvant dans la banlieue de Chicago). Les travaux – dans le cadre de l’étude de la Seconde Guerre mondiale – ont porté sur :
– l’engagement des États-Unis dans la guerre,
– les personnes juives s’y étant réfugiées,
– l’histoire de la ville de Dieulefit (avec un temps fort, la visite de l’école de Beauvallon, lieu de mémoire et lieu vivant)
– le témoignage d’une enfant réfugiée à Dieulefit pendant la Seconde Guerre mondiale (Mme Sylvie Benilouz). Son témoignage a été filmé au collège, puis traduit et sous-titré en anglais (avec le professeur de mathématiques pour la partie numérique du sous-titrage),
– l’étude d’une nouvelle en anglais écrite par l’écrivaine américaine Rachel Hall, Leaving the occupied zone, extraite du recueil de nouvelles Heirlooms, racontant l’histoire d’une famille juive ayant émigré aux Etats-Unis
 pendant la seconde guerre mondiale,
– la visite de la maison d’Izieu, le 15 janvier 2018, une visite extrêmement riche,
– des extraits d’un livre numérique de fiction, écrit en anglais par les élèves, en suivant le fil conducteur : « si j’étais un réfugié aujourd’hui, ou un accueillant ».
(cf : www.enfances-refugiees.org/college-de-dieulefit)
La rencontre et les interviews des témoins ont laissé de nombreuses traces dans les présentations des élèves, y compris en recourant à « Skype » pour interroger Rachel Hall.

B. Les élèves du Puy ont formé un groupe « mixte » pour présenter leurs travaux.
Ils ont rendu compte de leurs visites à l’extérieur, notamment au Chambon, pour le Lieu de Mémoire. À cette occasion, ils ont rencontré la CIMADE. Ils se sont déplacés au musée du CICR, à Genève, dont la nouvelle muséographie aborde la question du sauvetage au cours de la Deuxième Guerre. Il faut ici rappeler que le collège possède une section « Croix-Rouge » offerte aux élèves qui ont un projet au service d’une ONG.
L’aide de la CIMADE a été précieuse pour sélectionner les valeurs qui ont guidé leur enquête et qui se sont exprimées à travers les mots-clefs projetés sur l’écran. L’assistance (jeune) a vibré à la projection d’images de l’exil et du refuge tandis que la sono diffusait la chanson écrite par le duo Émilie Satt et Jean-Karl Lucas, Mercy, en l’honneur de la petite fille née au moment d’aborder la côte italienne à Catane. La chanson, présentée au concours de l’Eurovision, a eu beaucoup de succès, sa musique très « pop’ » a été bien reçue. Les élèves de Lafayette ont su très efficacement « sonoriser » leur projection. L’assistance a regretté qu’une défaillance technique (l’instabilité de la liaison internet) n’ait pas permis aux élèves de présenter leur blog.

C. Les élèves de l’UP2A de Vaux-en-Velin ont successivement présenté leur unité pédagogique, leur insertion dans le projet régional, leurs sorties et enquêtes (Maison d’Izieu, Archives municipales de Lyon). Les élèves présents sur la scène ont expliqué que, en tant que jeunes réfugiés, (albanais, syriens, italiens, roumains, arméniens, africains) ils tenaient à changer les images et stéréotypes qui se sont répandus dans la société française et qui stigmatisent trop souvent les « immigrés » , « migrants » ou « réfugiés » en les présentant comme « parasites, profiteurs, paresseux, inassimilables ». Leur diaporama a bien illustré le propos. Puis, en utilisant des parodies d’émissions à succès (météo, top-chef, vis ma vie) ils ont su conquérir leur auditoire avec des vidéos rythmées, remplies d’humour. Comme cette scène au cours de laquelle s’inversent les rapports entre enseignante et enseignés, autour de la question de la langue.
L’enquête sur les juifs algériens pendant la Deuxième Guerre a mis en évidence la tragédie qui frappe la famille Benguigui quand la nationalité française lui est brutalement retirée (mesure du régime de Vichy de l’été 1940)
C’est avec beaucoup d’efficacité que les présentateurs s’appuient sur le film Adama pour évoquer la tragédie des Tirailleurs algériens qui, après avoir combattu sous l’uniforme français contre le nazisme et le racisme, périrent en grand nombre sous les coups de cette armée française qu’ils avaient si héroïquement servie. Ici, l’enquête historique rejoignait fortement l’actualité.
L’auditoire, tout entier tendu vers la scène, n’a rien perdu de la prestation de l’UP2A.
À la fin, quand les prénoms des intervenants ont été projetés sur l’écran, tandis qu’ils saluaient, toute la Halle a applaudi avec enthousiasme.
Aimé-Césaire avait conquis son public !
À l’issue des trois séquences, et pendant un petit quart d’heure, des échanges et des prises de parole se sont succédé. Il est apparu assez clairement que les élèves présents (et ceux, peu nombreux, qui ont demandé un micro – mais l’exercice est difficile face à un public nombreux) récusaient énergiquement les attitudes et les images hostiles aux réfugiés, exilés, immigrés. Affirmaient leur attachement à une société ouverte, brassée, métissée. Interrogés sur le point de savoir pourquoi se développaient des attitudes de rejet ou de suspicion à l’égard des exilés, plusieurs élèves ont invoqué la peur issue de l’ignorance, le manque de volonté pour connaître l’Autre, la méconnaissance de l’histoire. Un élève – très applaudi- a rappelé avec force qu’un exilé ne quitte pas son pays de gaieté de cœur. La décision est toujours douloureuse, quand bien même elle trouve son origine dans les souffrances de la vie quotidienne « au pays ».

Conclusion : c’est Dominique Vidaud, entouré des jeunes orateurs de l’après-midi, qui a conclu la « restitution » à Dieulefit, en évoquant aussi bien la matinée à Beauvallon que les présentations à la Halle. Il a insisté principalement sur trois points : le rôle de la mémoire, l’importance des valeurs éthiques et sociales, la place éminente de l’éducation. La mémoire, tout d’abord, telle qu’elle apparaît dans les lieux et dans les témoignages, est un élément fort de la transmission d’hier à aujourd’hui. Les valeurs telles que l’humanité, la solidarité, l’hospitalité sont essentielles pour offrir un refuge à ceux qui n’ont plus rien. Enfin, l’éducation occupe une place centrale dans les processus rencontrés tout au long de la journée. À cet égard, D. Vidaud a été impressionné par ce qu’il a vu à Beauvallon « une école de la vie » et marqué par le témoignage de M. Munoz « et son itinéraire de vie ». (c’est par erreur que l’article du Dauphiné a attribué cette conclusion à B. Delpal )

4. Debriefing et perspectives 2018 – 2019

Tandis que les deux cars roulaient vers le Puy et Vaux-en-Velin, une courte réunion de
« debriefing » s’est tenue de 17 h à 17 h 40 à Dieulefit avec : Mmes Marianne Modéran (collège Chalamel) , Claire Mayeur et Dominique Vidaud (Izieu), Floriane Barbier (Le Chambon), B. Delpal (PMH).
Deux points ont été successivement abordés : un bilan de la journée à Dieulefit, les perspectives qui se dégagent pour la session 2018-2019.

Un bilan de la session 2017-2018 et de la restitution

Si l’on confronte les résultats obtenus aux souhaits exprimés lors des réunions préparatoires (août 2017, novembre 2017, février et avril 2018), des acquis réels sont à signaler. Les élèves ont présenté eux-mêmes leurs travaux sur la scène et montré qu’ils avaient bien intériorisé la démarche d’ensemble du projet. La forme des présentations (accent mis sur la vidéo, le diaporama, l’audio- visuel, de préférence aux panneaux d’exposition, comme en mai 2017) a pleinement respecté les recommandations faites aux équipes enseignantes.

Le fonctionnement des équipes, sur la scène comme en aval, a fait la preuve de son efficacité. À cet égard, si la performance de l’UP2A a marqué l’assistance, la « mixité » qui réunit une section FLE et une classe de quatrième de collège, comme au Puy, a été une réussite.
Un certain nombre de points méritent réflexion. Mme Modéran a admis que la « machine EPI », au collège de Dieulefit, en mobilisant tout un niveau (toutes les classes de 3e) a pu « décaler » le travail des élèves et privilégier le programme d’histoire de 3e (Deuxième Guerre mondiale). Cependant, la rencontre des témoins, avec un fort impact affectif, a pu convaincre les élèves d’aujourd’hui d’être des « passeurs » de mémoire et de s’investir personnellement dans les situations du temps présent. Tous ont été d’accord pour saluer le travail de documentation et mise en ligne effectué par Izieu (Claire Mayeur a été vivement remerciée par les équipes enseignantes). Cependant, cette documentation vivante et riche n’a pas été assez exploitée par les établissements participants au projet. Il y lieu d’inciter les classes et groupes à s’intéresser davantage au travail des autres parties prenantes du projet. Enfin, pour faire écho aux observations faites par le technicien de la Halle, Stéphane Tallieu, il est vraiment impératif de communiquer au moins 48 heures à l’avance les différents supports (clefs USB, diaporamas, vidéos) qui vont être utilisés lors de la restitution pour éviter les « cafouillages » techniques, toujours frustrants pour les élèves et le public.

Pour revenir au déroulement de la matinée, à la rotation des groupes à l’École de Beauvallon : le passage d’un atelier à l’autre (3 ateliers au total) , l’accueil préparé à chaque site, tout cela a été très apprécié. Cependant, il convient de faire bien attention au respect des horaires – en tenant compte des déplacements. Le moindre dérapage peut remettre en cause l’équilibre entre les groupes. C’est ainsi qu’au moins l’un des trois – cela a été signalé – a été privé du temps d’échanges et de discussions à l’issue de la projection du film (témoignage de Manuel Muñoz).
Pistes perspectives pour la session 3, 2018-2019

À l’initiative de Dominique Vidaud, il est proposé, pour la prochaine session, d’utiliser le support de la BD pour travailler et présenter les résultats. Ce support, outre qu’il est familier aux élèves, peut favoriser l’invitation d’auteurs et susciter une collaboration avec les classes engagées. La restitution de Dieulefit a montré qu’ils sont très habiles à se saisir des modes d’expression de leur temps (son, image, rythme, spectacle vivant, blog) et les intégrer dans leur production.

À nouveau, la Maison d’Izieu prendra en charge le site commun et le « stockage » des travaux des élèves, ainsi que la gratuité des visites pour les groupes engagés dans le projet. À cet égard, D. Vidaud souligne le rôle que peut (et doit) jouer Dieulefit dans la programmation des visites préparatoires, et notamment en faisant appel à Beauvallon (il rappelle les contacts forts qui se sont établis entre « ceux de Beauvallon » et les visiteurs).
Les présents soulignent à quel point l’implication des enseignants – on en eu la preuve à nouveau à Dieulefit – est essentielle à la conduite du projet régional. Pour la prochaine session, il est proposé de faire appel à nouveau au collège Aimé-Césaire, sans doute au collège du Chambon (Floriane Barbier). M. Modéran propose de prendre contact avec sa collègue Catherine Coulaud, du collège Europa de Montélimar. La participation de ce collège aurait, d’emblée, un double avantage : faire fonctionner à nouveau la mixité : classe de collège et UP2A, s’appuyer sur une forte expérience de la BD. Cependant, comme l’expérience l’a montré, il faut être prudent et patient. La date du contact est tardive (par rapport au calendrier des projets à ce moment de l’année), le projet de participation est forcement tributaire de l’appui du chef d’établissement et des collègues concernés, de la formation d’une équipe. Mme Coulaud fera part de sa décision début juillet.
La restitution est prévue au mois de mai 2019, à la Maison d’Izieu. Il est rappelé pour finir que, pour la prochaine session, il ne faut pas s’attendre à des moyens financiers supérieurs à de ceux de la deuxième session.
 B.D. pour PMH – 5 juin 2018

Les élus locaux, autres que la municipalité de Dieulefit, (conseil départemental, communauté de communes, députée de la circonscription), ont été invités à la journée de restitution par PMH.  Mme Célia de Lavergne, députée de la 3e circonscription de la Drôme, empêchée, a fait parvenir, par l’intermédiaire de sa collaboratrice, le 24 mai 2018 : « L’actualité parlementaire particulièrement chargée, en raison de l’examen de deux textes majeurs dans l’hémicycle (le projet de loi dit « Agriculture et Alimentation » et le projet de loi sur le logement, l’aménagement et le numérique) ne lui ont malheureusement pas permis de rentrer en circonscription cette semaine. De ce fait, elle n’a pas pu se joindre à vous pour la journée de restitution du projet régional « enfants réfugiés hier et aujourd’hui : accueil, intégration, reconstruction. Elle vous prie de bien vouloir croire qu’elle regrette très sincèrement de ne pas pouvoir être avec vous aujourd’hui. Elle reste très préoccupée par la question des enfants réfugiés, tout comme celle de la mémoire des enfants juifs exterminés.
Elle vous assure de tout son soutien, et vous souhaite pleine réussite dans la tenue de cette journée particulière.
Elle reste à votre disposition pour tout échange que vous souhaiteriez avoir avec elle. »
Monsieur André Gilles, conseiller départemental de Dieulefit, a répondu : « Merci de votre invitation, malheureusement je serai en déplacement dans l’Orne pour l’agroalimentaire. Veuillez bien excuser mon absence et vous souhaite une bonne manifestation. »

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