Rapport d’enquête par les délégués du CICR (Comité international de la Croix-Rouge, à Genève),
fin octobre 1944.
Le CICR, qui accomplit un mandat international défini par les Conventions de la Croix-Rouge, elles-mêmes ratifiées par les États, dont l’Allemagne de Hitler, est habilité à enquêter sur place. Ses délégués peuvent interroger, photographier sans entraves, en principe. Les délégués sont Suisses. Ce qui garantit, selon les Conventions, leur neutralité, leur objectivité… et donne un poids diplomatique réel à leurs rapports.
Celui-ci est extrait d’un gros dossier « Vercors », conservé à Genève dans les archives du CICR sous la cote : Vercors, O-CMS D-139. Il a l’avantage de prendre en compte la totalité du Vercors ravagé, et pas seulement la partie drômoise. Il est intéressant de le confronter au récit du curé de Vassieux (voir le panneau 9).
Parmi les délégués signataires du rapport, on relève le nom d’Albert Béguin. Cet écrivain et éditeur suisse (Neufchâtel), grand ami de Pierre Emmanuel, crée et dirige en 1942 les Cahiers du Rhône. La revue permet d’accueillir et publier de nombreux écrivains et poètes résistants : Aragon, Éluard, Loys Masson, Pierre Jean Jouve, Jean Cayrol et, bien sûr, Pierre Emmanuel.
Lien pour télécharger ce rapport :
(photo de l’original)
Rapport Vercors CICR copie.pdf
(même document, retouché pour faciliter la lecture)
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