Rencontre internationale à Dieulefit

des 26 et 27 novembre 2010.

 

Préparée et présentée par l’association PMH (Patrimoine, Mémoire et Histoire) du Pays de Dieulefit, en partenariat avec le LARHRA (unité de recherche et laboratoire 5190, CNRS)

 

 

La résistance de la société civile à la barbarie,

à l’oppression des régimes et partis totalitaires

 au XXe siècle.

 

 

 

 

Programme   –   Horaire des deux journées

 

Vendredi 26 nov.  17 h 30 : église Saint-Pierre, Dieulefit.


Allocution de bienvenue de Mme Christine PRIOTTO, vice-présidente  au Conseil général en charge de la culture, Maire de Dieulefit.

 

Exposition : Le sauvetage des Juifs en Bulgarie pendant la Deuxième Guerre

 (Institut Elias-Canetti, Bulgarie)

 

Mme Penka ANGELOVA (Bulgarie) : Présentation commentée de l’exposition.

 

Mme Anna TÜNE (Berlin), association Courage, Berlin :  mise en place de l’exposition documentation, traductions.

 

Angel WAGENSTEIN (Bulgarie) :  La mémoire collective et le cas bulgare (témoignage)

 

 

18 h 35 : Intermède musical par la formation : Arom Yddish.

 

19 h 05 : Pot amical.


Samedi 27 novembre, 9 h 30 – 18 h 30, Ancienne Ferme,

Site de Beauvallon

 

Matinée

 

9 h 30 –  Présentation du programme de la journée (B. DELPAL)

 

9 h 35 – Jacques SÉMELIN (Paris) : La Résistance civile : délimitations, comparaisons,  représentations.

 

10 h 15 – Rubèn DOLL PETIT (Barcelone) : Le sauvetage de vies par le gouvernement catalan dans la guerre d’Espagne 1936-1939.

 

10 h 40 – Jordi GUIXÉ i COROMINES, (Barcelone) : Résistances et répressions des républicains espagnols en France, 1937-1951.

 

11 h 05 : Discussion et pause

 

11 h  30 –  Hans DE VRIES  (Pays-Bas) : La « grève de février » : un exemple-type du courage civil.

 

11 h 55 – Marcel KABANDA (Rwanda et Paris) : Rwanda 1990-1994, insurrection manquée contre la dictature.

 

12 h  25 :  Discussion

 

12 h 40 : fin de la session matinale

 

Après-midi

 

14 h 30  – Antonio PARISELLA (Rome) : Italie 43-45, résister pour survivre libres à la brutalité nazi-fasciste.

 

15 h 00 – Mme Ilaria LA FATA (Parme) : Une communauté se défend (Fidenza)

 

15 h 30Guilhem ZUMBAUM-TOMASI (Berlin): Le point sur l’histoire de la résistance allemande en France au cours de la Deuxième Guerre mondiale.

 

16 h : Discussion

 

16 h 20 : Pause

 

16 h 40 Filippo IERANO’  (Servigliano- Marches) : Prisonniers alliés en fuite et résistance civile des paysans pendant l’occupation nazi-fasciste de la vallée de la Tenne.

 

17 h 10 – Mme Dorothea KOLLAND (Berlin) : Neukölln, la résistance en réseaux.

 

17 h 40 :  Discussion

 

18 h 00 :  Bernard DELPAL (Lyon et Dieulefit) : L’enquête en cours sur la résistance non-armée au Pays de Dieulefit, premiers résultats, problèmes, perspectives.

 

18 h 15 : Jacques SÉMELIN (Paris) : Éléments de conclusion.

 

18 h 30 : fin de la rencontre

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Brève présentation des intervenants (par ordre alphabétique)

 

Madame Penka ANGELOVA, Professeure, universités de Veliko Tirnovo et Ruse (Bulgarie), présidente de l’Institut Elias-Canetti (www.eliascanetti.org)

 

Monsieur Bernard DELPAL, historien-chercheur (membre de l’équipe RESEA, laboratoire LARHRA-5190 du CNRS), secrétaire association PMH (Pays de Dieulefit)

 

Monsieur Hans DE VRIES, Drs, chercheur scientifique, NIOD (Institut d’Études sur la Guerre, la Shoah et le Génocide, Amsterdam, Pays-Bas, http://www.niod.nl)

 

Monsieur Rubèn DOLL-PETIT, Historien et technicien du MEMORIAL DEMOCRÀTIC à Barcelone : http://www20.gencat.cat/portal/site/memorialdemocratic)

 

Monsieur Jordi GUIXÉ i COROMINES, Historien et chef de projet au MEMORIAL DEMOCRÀTIC (Barcelone)

 

Monsieur Filippo IERANO’, Professeur,  historien, président de l’association Casa della Memoria-Servigliano (Marches, Italie)

 

Monsieur Marcel KABANDA, historien de l’Afrique orientale, consultant à l’UNESCO, président de l’association IBUKA (rescapés du génocide Tutsi).

 

Madame  Dorothea KOLLAND, Directrice de l’administration culturelle et de la Bibliothèque à Neukölln-Berlin (depuis 1982, chargée de la recherche sur la Résistance à Neukölln, a réalisé en 1983 une grande exposition sur la Résistance à N., et en 2000 un support  multimedia public sur le même sujet) 

 

Madame  Ilaria LA FATA, doctorante, université de Parme.

 

Monsieur Antonio PARISELLA, Professeur, histoire contemporaine, directeur du Département des Études politiques et sociales, université de Parme, président du Musée historique de la Libération, Rome.

 

Monsieur Jacques SÉMELIN, Professeur, historien et politiste, directeur de recherche au CNRS (CERI-Sciences-Po, Paris ; http://www.cerisciencespo.com/cerifr/cherlist/semelin.htm)

 

Mme Anna TÜNE, auteure littéraire, responsable d’expositions et projets culturels, représentant l’association Courage gegen Fremdenhass (Berlin)

 

Monsieur Angel WAGENSTEIN, témoin déporté, torturé, sauvé, cinéaste et homme de lettres (http://fr.wikipedia.org/wiki/Angel_Wagenstein

 

Monsieur Guilhem  ZUMBAUM-TOMASI, doctorant, chercheur à l’université de Berlin, responsable de la recherche et de l’évaluation à l’OFAJ (Berlin).

 

Traductions confiées à MM. :  Daniela et Françoise ZORODDU, Susanna HAGEMANN,

Francis LACQUEMENT (Professeurs).

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L’autre résistance …..

 

L’autre résistance, une histoire comparée de situations allemandes, bulgares, espagnoles, françaises, italiennes, néerlandaises  et rwandaises au XXe siècle. Quand la société civile, sans armes, avec ses moyens, fait face à la brutalité de l’État violent et criminel.

 

Fil conducteur de la rencontre :

 

La recherche historique récente et les sociétés contemporaines s’intéressent activement à des aspects de la résistance que l’on range sous l’appellation un peu floue de  « l’autre résistance ». Distincte de la résistance armée, sans que les deux formes soient opposables, elle est employée par la société civile quand celle-ci est confrontée à la violence de l’État ou d’organisations soutenues par lui. L’une des formes de cette résistance consiste à sauver des victimes de la brutalization des conflits et des persécutions. Elle a pu, en certaines circonstances, opposer un rempart d’humanité aux entreprises génocidaires et au terrorisme d’État. Elle a pu également  reconstituer le tissu des relations sociales détruites par l’agression permanente du totalitarisme, malgré la dissymétrie des forces.

Le Pays de Dieulefit, qui accueille la rencontre, constitue un bon terrain d’étude pour la question. Il a fait appel à des spécialistes, des chercheurs, des responsables muséographiques et des partenaires venus de sept pays.

 

 

 

Contact :

 

Site PMH : www.memoires-histoire.org

 

  Office de Tourisme du Pays de Dieulefit, Mme Aline MATHONIÈRE au :

+ 33 (0) 4 75 46 42 49


 

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